LES GRANDS CHANTIERS DE LA CPME 56

1er chantier : Les Transporteurs

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Sous l’égide de Claude Rault, un collectif de transporteurs bretons a été créé à la CPME 56 pour défendre les intérêts de cette profession aujourd’hui.

  • De la hausse du prix du carburant
  • Du tarif des péages
  • Du cabotage illégal
  • Du poids des charges salariales

Ces transporteurs, dirigeants de TPE / PME, souhaitent particulièrement la reconstitution des aides perçues en 2022 :

  • 1 500€ par véhicule
  • 0.30 centimes de ristourne par litre de gasoil

Nous avons la chance d’être aidés par Mme la Députée Anne Le Henanff

2ème chantiers : les artisans-pêcheurs

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Les artisans pêcheurs ne se sentent pas représentés dans leurs instances professionnelles.

Ils ont donc choisi d’adhérer à une organisation patronale : la CPME 56.

Nous sommes aidés par Lysiane Métayer, Députée. Nous avons établi un inventaire à la Prévert que Loëtitia Bourcier est en train de corriger :

11 points de réforme pour une pêche plus juste :

À partir de constats circonstanciés, concrets et précis mettant en danger leur activité, les artisans pêcheurs font les propositions suivantes dans le but de protéger leur équilibre dans un esprit constructif :

https://www.cjoint.com/doc/23_04/MDvnYShV6rn_La-p%C3%AAche-artisanale.pdf

3ème chantiers : les cidreries artisanales

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À l’initiative de notre adhérent, la cidrerie Nicol, nous soutenons le cidre artisanal.

Le marché du cidre en France est réparti à 80% par deus coopératives industrielles et 20% par des artisans et fermiers.

Ces cidreries produisent des cidres pur jus de manière artisanale ou fermière, leurs produits plaisent aux consommateurs et leurs ventes augmentent contrairement au marché national.

D’où la convoitise des industriels de les racheter pour qu’ils puissent s’emparer de l’allégation “artisanale”.

Ils mènent un combat depuis plusieurs années devant les différentes juridictions.

Par le décret cidre, les industriels peuvent mettre sur le marché du “cidre artisanal ” reconstitué à 50% pur jus et 50% cidre reconstitué (eau et concentré) sans le mentionner dans les ingrédients car il n’y a pas d’obligation réglementaire comme dans le vin. Et ils le vendent à des prix défiant toute concurrence

Nous constatons que la loi censée protéger les artisans a des lacunes.

La CPME nationale s’est emparée de cette question et va mettre en place un groupe de travail.

4ème chantiers : la garde d’enfants en horaire décalés

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Pour recruter et favoriser l’accès à l’emploi, la garde des enfants est incontournable. Nous nous préoccupons spécifiquement de la garde d’enfant en horaires décalés car il y a des manques.

Nous proposons de modifier le code de la santé publique pour élargir la Prestation de service unique des Établissements d’accueil du Jeune Enfant aux opérateurs de garde d’enfants en horaires décalés et à domicile.

Le contexte :
Les difficultés de recrutement : la garde des enfants est un frein, (encore plus compliqué dans les périodes de tension du marché du travail)
Les parents (surtout les mamans), bien que volontaires, ne peuvent pas aller travailler et deviennent bénéficiaires de minimas sociaux.
Les enfants ballotés la nuit n’ont pas les mêmes chances d’apprentissage que les autres. Un enfant à 5h du matin ou à 23h le soir doit être dans son lit.
Nous avons vu des couples travaillant en 2/8 s’échangeant à 1h du matin l’enfant sur le parking de l’usine, des écoles qui nous appellent car l’enfant dort en classe, plus grave, des mamans obligées de partir travailler en laissant la porte de l’appartement ouverte en espérant que la voisine du dessus vérifie que l’enfant parte bien à l’école… seul. Cette absence de prise en charge a un coût : prise en charge des minimas sociaux, absence de collecte de cotisations sociales et de recettes fiscales, sans compter les dommages psychosociaux.
Il y a des services existants mais inaccessibles financièrement pour les familles (30€/heure de garde).
Il y a manifestement rupture d’égalité puisque les parents et les entreprises payent des cotisations au titre des allocations familiales sans services en face.
Les entreprises souhaitent participer mais il y a une double contrainte :
– un crédit d’impôt de 25% (au lieu de 50% lors d’une réservation de berceau dans une crèche interentreprises)
– la limite URSSAF de 2 265 €/an et par salarié (au-delà, ce qui est versé au salarié est soumis à cotisations).

Il est net que pour des entreprises travaillant en horaires décalés, les besoins des salariés ne sont pas couverts.

Nous sommes soutenus par le député Jimmy Pahun et l’association GEPETTO.

5ème chantier : La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)

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Nous menons en 2023 et 2024 un travail sur la RSE à destination des TPE sur ses 3 piliers :

  • La responsabilité sociale
  • La responsabilité environnementale
  • La responsabilité économique

Aujourd’hui, face aux évolutions législatives et aux comportements des consommateurs, nous devons faciliter l’engagement des entreprises sur cette question.

Ce sont nous, TPE /PME et ses représentants, qui devons être force de propositions pour créer notre propre référentiel RSE et le faire reconnaître afin de de ne pas subir la législation qui ne manquera pas d’arriver et qui ne correspondra pas à nos fonctionnements.

Cette opération a 3 objectifs :

  • Organiser un groupe de travail dont le but est de rendre accessible et concret la RSE aux TPE.
  • Mettre en place un cycle d’informations à destination des TPE
  • Formaliser un outil RSE simple et concret

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !